Comme l’a dit Bertrand VEAU, et comme moi-même j’ai pu vous l’indiquer, on a déjà impliqué les associations écologistes. D’ailleurs, je les ai rencontrées la semaine dernière. Elles sont nombreuses et elles peuvent venir de différents lieux, on leur a demandé de s’organiser afin qu’il n’y ait pas dix mille interlocuteurs.Des gens qui font partie d’associations écologiques sont tout à fait volontaires pour organiser les choses. De plus, le dialogue est vraiment constructif. Donc, on le fait déjà.
André Accary, verbatim du conseil départemental, session du 19 décembre 2019
Lesdites associations écologiques, parties prenantes du collectif Pas d’ECLAT, continuent de s’interroger sur le mystère du dialogue vraiment constructif qui se développe apparemment entre le président du département, le maire de Tournus, et ces bonnes personnes tout à fait volontaires pour organiser les choses…
Bertrand VEAU a évoqué un projet du 21ème siècle qui se doit d’associer les acteurs locaux.
A ce jour, bientôt deux ans après le dévoilement du projet ECLAT, le seul acteur local associé au projet du 21 ème siècle est, sauf omission involontaire due au secret du processus, l’investisseur pressenti Monsieur Christian Badey.
« Mesures compensatoires »
Parmi les indications destinées à « verdir » l’image du projet, figurent la création d’une maison de vente de produits du terroir, contrepartie de la destruction des terres agricoles, et l’institution d’un Espace Naturel Sensible, sur un autre site, prétendument en compensation des atteintes à l’environnement occasionnées par le projet.
Plus sérieusement…
Peut-on encore, en 2021, conduire un projet d’une manière autoritaire, opaque, fermée à toutes les interrogations et critiques, avec quelque chance de réussite ?
Un dialogue ouvert sur l’opportunité éventuelle du projet ne devrait-il pas en constituer la première étape, permettant de bénéficier de l’expertise des associations agricoles, culturelles, patrimoniales, des structures de promotion du tourisme ?
Ne serait-il pas prudent de considérer que les projets pilotés peu ou prou de cette manière échouent, avec souvent d’importants dégâts collatéraux voire des drames : Sivens, Notre-Dame des Landes, Roybon…